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Le Haut Moyen Age Puech Mignon fait sa première apparition vers 972, dans le testament d'une haute personnalité de la noblesse méridionale, Garsinde, veuve de Raymond, dit Pons, comte de Toulouse. Ce texte controversé reflète bien, cependant, l'existence d'un tissu paroissial et monastique dense et ancien dans cette portion de la vallée de l'Aveyron. Les moines bénédictins de Varen, bénéficiaires de cette donation pieuse et eux-mêmes dépendants de l'abbaye de Saint-Géraud d'Aurillac, y fondèrent un prieuré rural qui dépendit de leur doyenné jusqu'à sa sécularisation en 1561. Le temps des guerres et des reconstructions La guerre de Cent ans et les guerres de Religion réservent leur lot de destructions... et de reconstructions. La décennie 1380 se solde par la prise de Laguépie par les hommes d'armes au service des Anglais et le rachat de Puech Mignon (1382), c'est-à-dire le paiement d'un véritable impôt de guerre, pour les déloger. Les visiteurs envoyés en 1419 de la part de l'évêque de Rodez ne purent recueillir du doyen de Varen que deux livres pour Puech Mignon. Les seigneurs du lieu, des Lautrec bien implantés dans les alentours dès le XIIe siècle et à Puech Mignon au XIVe, rebâtissent le château et peut-être l'église après 1460. De cette époque date sans doute la chapelle latérale nord, traditionnellement désignée comme chapelle seigneuriale. Malgré cela, l'évêque estimait en 1495 qu'une reconstruction s'imposait. En 1561, nouveaux ravages. Le cardinal d'Ossat, doyen du chapitre de Varen, affecte en 1603 une somme de 60 livres à la réparation des voûtes de la nef. Avec la recrudescence des épidémies de peste, saint Roch connaît un surcroît de dévotion. Une chapelle, celle des Lautrec, lui est consacrée au moins depuis 1635. Du XVIIIe au XXIe siècle Au XVIIIe siècle, les travaux doivent
être pris en charge par le curé. Mais le grave incendie du
19 février 1821 rend nécessaire un réaménagement
complet. Eclipsée de son titre paroissial, l'église de Puech
Mignon, dès le début des années 1870, perd jusqu'à
son mobilier liturgique, que les habitants du lieu s'efforcent de reconstituer.
Elle s'était pourvue entre temps du superbe tabernacle qui en constitue
le plus prestigieux ornement. |
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